Différences entre un microcrédit personnel et professionnel

Il existe diverses manières d’obtenir une aide financière. Pour ceux qui ne peuvent pas accéder au système bancaire classique, le microcrédit reste une option à envisager. Il se décline en plusieurs catégories, dont le prêt personnel et l’emprunt professionnel. Voici quelques détails qui permettent de distinguer des deux offres.

Un microprêt personnel s’adresse aux particuliers de tous profils

Le microcrédit personnel est une offre de financement destiné aux emprunteurs exclus des banques. Il s’agit d’aide à vocation sociale garantie par l’État. Le montant reste relativement faible. Le demandeur obtient entre 300 et 5000 euros. Cet argent pourra servir à face à une difficulté ponctuelle ou améliorer les conditions de vie. Les motifs demeurent généralement à la discrétion du souscripteur. Ce dernier a la possibilité de le porter à la connaissance du créancier ou de garder le secret. Ainsi, l’étudiant qui souhaite acheter un scooter ou un ordinateur pour mieux suivre les cours peut demander un prêt personnel. Cette offre s’apparente souvent à un crédit à la consommation sans l’être. L’acquisition d’équipements de loisirs telle qu’un téléviseur est refusé. Certains ménages recourent au microfinancement pour payer des soins médicaux non couverts par la sécurité sociale. À ce titre, le Casse d’allocation familiale propose aussi des aides pécuniaires à ses affiliés dans une situation précaire. Par ailleurs, le profil de l’emprunteur reste varié pour le microprêt personnel. Outre les étudiants, les salariés sous un contrat à durée déterminée sont nombreux à souscrire à cette solution pécuniaire. Les intérimaires, retraités ainsi que les mères au foyer sont également des bénéficiaires de la microfinance. Par-dessus tout, cette option s’adresse aux personnes en situation de surendettement.

Le microcrédit professionnel se destine aux entrepreneurs

Comme son nom l’indique, le microcrédit professionnel s’adresse aux entrepreneurs qui n’ont pas accès aux offres bancaires classiques. Pour bénéficier de ce type de financement il faut créer une ou reprendre une société immatriculée en France depuis 5 années fiscales. Le montant obtenu avoisine les 10 000 euros. La somme exacte ainsi que les modalités varient d’un organisme de microfinancement agrée à l’autre. De toutes les manières, les conditions sont plus poussées qu’avec une aide personnelle. Le requérant devrait apporter la preuve que les banques habituelles lui ont refusé une demande de prêt. Il faut aussi l’intervention d’une tierce signataire qui doit porter garante. Elle devrait notamment couvrir les dettes jusqu’à la hauteur de 50 % en cas de difficulté à rembourser de la part de l’emprunteur. En ce qui concerne le motif de la demande de microcrédit professionnel, le souscripteur dispose d’une certaine liberté. Il lui faut juste prouver que l’argent servira à l’entreprise. Cette structure peut avoir besoin d’un fond de trésorerie, de véhicule utilitaire ou de matériel. La constitution d’un stock peut être une raison acceptée par les créanciers. Différents prestataires suggèrent aux entrepreneurs en difficulté de trouver un micro crédit express. Ils épaulent pour la préparation du dossier et orientent vers les institutions habilitées à débloquer les fonds. Il est aussi possible de s’adresser directement à la Caisse des Dépôts ou aux agences telles que l’ADIE. Les chambres de commerce et les regroupements professionnels peuvent également apporter de précieux conseils dès qu’il s’agit de financement.